Se glisser dans l’intimité de KiKo et percer les secrets de sa création

L’atelier

Si KiKo fait preuve d’un talent incontesté, d’une inspiration inépuisable et d’une grande force de travail, sa technique très personnelle achève de signer un ADN artistique reconnaissable au premier coup d’œil.

Une signature artistique à l’encre de Chine
KiKo commence par une esquisse au fusain, à main levée sur la toile. Il dessine vite, les traits sont énergiques, fulgurants comme si l’artiste était animé par une force invisible guidant son geste. Dans l’urgence de la création, il se nourrit de cette adrénaline qui ressemble à celle du graffeur face au mur interdit. Le paradoxe est là ; toute la complexité réside à conserver la simplicité d’un dessin d’enfant pour créer cette émotion qui va toucher le spectateur en plein cœur. 

Suit alors le travail des encres de Chine appliquées à coups de pinceau secs et rapides. KiKo commence par l’encre noire pour donner vie à l’enfant puis les encres multicolores emplissent l’esquisse au fusain et animent la toile.Les artistes qui maitrisent l’encres de Chine l’utilisent essentiellement en noir, sur du papier et donc de petite taille. KiKo, au contraire, joue de toutes les couleurs des encres sur des toiles de très grands formats. Il en fait sa signature artistique et donne aux encres de Chine un nouveau souffle très contemporain. 

Les fonds peuvent être unis ou animés de dessins d’enfants. 

Les fonds unis sont réalisés avec de la peinture aérosol. 

Les fonds animés de dessins d’enfants sont entièrement réalisés avec des encres de Chine. Comme s’ils étaient devenus maîtres de l’œuvre, les enfants embarquent le spectateur dans un voyage émotionnel où ils leur racontent son histoire. Une mise en abyme subtile orchestré par l’artiste qui va plus loin encore dans sa quête artistique : créer ne devrait-il être qu’un jeu d’enfant ?

KiKo finit ses toiles par une couche de résine qu’il fait couler uniformément. C’est une technique complexe qui nécessite une parfaire maitrise pour ne pas endommager la toile. Si la résine permet de donner de la puissance aux encres de Chine et d’apporter à ses toiles leur ultra-brillance caractéristique, KiKo nous rappelle aussi que l’essentiel se trouve toujours sous le vernis de l’apparence : « L’important, c’est l’enfant ! ».

Comprendre les mouvements de kiko

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